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MDP Data Protection facilite la mise en place de la double authentification tout en renforçant la sécurité au quotidien

 

L’obligation de double authentification prévue en 2026 impose aux organisations de sécuriser davantage l’accès à leurs données sensibles. Cette mesure vise à réduire les intrusions, limiter le vol d’identifiants et répondre aux exigences réglementaires.

Cet article vous aide à comprendre l’essentiel : ce que dit la loi, les obligations concrètes, les risques encourus et les bonnes pratiques pour anticiper sereinement cette évolution.

 

Pourquoi la double authentification devient incontournable en 2026 ?

La plupart des incidents de sécurité proviennent aujourd’hui du vol ou de la compromission d’identifiants. Un mot de passe qui circule, un compte d’utilisateur récupéré par un tiers malveillant, un poste partagé sans verrouillage… et l’accès aux données peut être compromis en quelques minutes.

L’augmentation des cyberattaques dans le médico-social (phishing, vol d’identifiants, accès frauduleux aux dossiers) a conduit la CNIL à faire de l’Authentification Multifacteur ou MFA, un standard obligatoire. En pratique, un simple mot de passe ne suffit plus : il faut combiner deux facteurs différents (ex. mot de passe + application mobile).

Dans les établissements médico-sociaux, ITEP, foyers et associations, les équipes utilisent quotidiennement :

  • des logiciels métiers (enfants, familles, suivi éducatif)
  • des espaces collaboratifs
  • des portails administratifs
  • des outils accessibles à distance

Ces usages comportent des données extrêmement sensibles, ce qui rend la MFA indispensable.

Face à ces risques croissants, la double authentification répond à une logique simple : même si un mot de passe est volé, les données restent protégées.

 

Ce que dit la CNIL : un standard minimal de sécurité dès le 1er janvier 2026

La Recommandation CNIL relative à l’authentification multifacteur, publiée en mars 2024, fixe un cadre clair : l’usage d’un seul facteur n’est plus suffisant pour accéder à des systèmes contenant des données personnelles sensibles ou volumineuses. La CNIL précise que la MFA doit reposer sur deux catégories différentes, afin d’éviter qu’une faille affectant un seul canal permette une intrusion.

Cette recommandation s’appuie sur l’article 32 du RGPD, qui impose aux responsables de traitement de garantir un niveau de sécurité adapté au risque.

Dès 2026, ne pas mettre en place de MFA sur ces accès pourra être interprété comme un manquement à l’obligation de sécurité, particulièrement lors d’un contrôle ou d’un audit. Le message est clair :

  • lorsque des données sensibles sont manipulées,
  • lorsque plusieurs utilisateurs se connectent à distance,
  • ou lorsque les volumes d’informations sont importants,

La MFA doit donc être déployée et documentée.

Aussi, à partir du 1er janvier 2026, l’absence de double authentification pourra être considérée comme un manquement à cette obligation, avec les conséquences associées en cas de contrôle.

 

Ce que cette obligation implique concrètement pour les organisations

Infographie illustrant la double authentification 2026 : obligations à venir, raisons, personnes concernées, conséquences et bonnes pratiques.

Mettre en place la double authentification est une démarche technique mais aussi organisationnelle.

Pour commencer, d’un point de vue opérationnel :

  • il faut choisir un mécanisme adapté (application d’authentification, clé FIDO2, biométrie locale…),
  • définir une procédure en cas de perte de téléphone ou de clé,
  • intégrer des comptes temporaires ou saisonniers,
  • couvrir tous les accès sensibles : portail interne, interface d’administration, base documentaire, outils métier…

 

D’un point de vue conformité :

  • la mesure doit être intégrée dans la politique de sécurité,
  • les modalités doivent être documentées dans le registre des traitements,
  • les équipes doivent être informées et accompagnées,
  • les incidents liés à l’authentification doivent être anticipés.

Ainsi, MFA devient une mesure de sécurité obligatoire au même titre que la gestion des mots de passe ou la protection des postes.

 

Enjeux et risques en cas de non-mise en place

La mise en conformité suppose d’adapter les modalités d’accès à l’ensemble des outils manipulant des données personnelles. Cela concerne les environnements internes, les plateformes collaboratives, les logiciels distants ou encore les interfaces d’administration. Ne pas préparer la double authentification expose l’organisation à plusieurs risques majeurs :

Par ailleurs, sans MFA, une simple fuite de mot de passe peut suffire à accéder à l’ensemble des données internes : dossiers, informations personnelles, documents confidentiels ou historiques d’accompagnement.

Les principaux risques identifiés sont :

  • intrusion dans les systèmes via un compte éducateur, administratif ou technique,
  • exfiltration ou modification de données sensibles,
  • usurpation d’identité,
  • blocage de l’activité en cas d’attaque,
  • sanctions réglementaires, surtout si la structure traite des mineurs ou des données médicales.

Dès lors, pour les établissements manipulant des informations à caractère personnel sensible, les conséquences peuvent être immédiates : rupture de confiance, obligation de notification de violation, vérification approfondie par les autorités.

 

Bonnes pratiques pour déployer une MFA robuste

L’enjeu principal est de rendre cette mesure fiable, simple et acceptable pour les équipes. Il est essentiel de privilégier des facteurs indépendants afin d’éviter les solutions trop faibles, comme les codes envoyés par e-mail. Il est également recommandé d’établir des procédures de secours, tout en veillant à ce qu’elles n’affaiblissent pas le système.

Une politique MFA efficace repose sur plusieurs principes, voici les recommandations essentielles :

  • privilégier une méthode d’authentification robuste (FIDO2, application dédiée, biométrie locale) plutôt que le SMS seul ;
  • accompagner les équipes dans les premiers usages, notamment lorsqu’elles utilisent un smartphone personnel ;
  • définir une procédure claire pour les situations d’urgence ;
  • limiter l’accès aux outils sensibles aux comptes protégés par MFA ;
  • tester la solution en conditions réelles avant déploiement global ;
  • documenter le dispositif dans la politique de sécurité et les supports internes

L’accompagnement des utilisateurs joue un rôle clé : une communication simple, des guides pratiques ou une courte formation peuvent diminuer les appréhensions et favoriser l’adhésion. Enfin, une bonne documentation garantit la traçabilité nécessaire pour répondre aux attentes du RGPD et pour anticiper d’éventuels contrôles.

Une MFA bien pensée améliore la sécurité sans alourdir le quotidien des professionnels.

 

Des exemples concrets de mise en œuvre réussie

Dans de nombreuses organisations, la mise en place de la double authentification s’est révélée simple et très efficace.

Aussi, dans un service éducatif ou médico-social, par exemple, les équipes se connectent souvent à un portail ou à une base documentaire depuis différents lieux. L’introduction d’une application d’authentification ou d’une clé FIDO2 a permis :

  • de réduire les accès non autorisés,
  • d’éviter des intrusions malgré des tentatives de phishing,
  • d’améliorer la traçabilité des actions,
  • de rassurer les familles et partenaires institutionnels.

D’autres structures ont constaté une nette diminution des incidents liés au partage ou à la réutilisation de mots de passe.

 


FAQ : Double authentification et MFA, les 6 questions essentielles

La double authentification est-elle issue d’une loi ?

Non : elle découle de la recommandation CNIL de 2024, qui précise que l’usage d’un seul facteur d’authentification n’est plus suffisant pour protéger des données sensibles ou volumineuses. Cette recommandation s’appuie sur l’article 32 du RGPD, qui impose un niveau de sécurité adapté aux risques.

 

La double authentification est-elle vraiment obligatoire en 2026 ?

Oui. Pour toutes les structures manipulant des données sensibles ou en volume, la double authentification, MFA devient une mesure “attendue” et considérée comme obligatoire dans les faits à partir du 1er janvier 2026. En cas de contrôle, son absence pourra être interprétée comme un manquement à l’obligation de sécurité.

 

Tous les outils doivent-ils être protégés par MFA ?

Seuls les systèmes donnant accès à des données sensibles, volumineuses ou accessibles à distance sont concernés. Cependant, la CNIL recommande d’étendre progressivement la MFA à tous les accès critiques pour renforcer la sécurité globale.

 

Le SMS est-il acceptable comme second facteur d’authentification ?

Le SMS, est acceptable, mais il est considéré comme insuffisant s’il est utilisé seul, en raison de risques plus élevés d’interception. La CNIL recommande de privilégier des méthodes plus robustes comme FIDO2 (protocoles de sécurité), les applications d’authentification ou la biométrie locale.

 

Quelle date limite pour la mise en place de la double authentification ?

Les organisations doivent être conformes au 1er janvier 2026 si leurs systèmes permettent l’accès à des données sensibles ou volumineuses. Au-delà de cette date, l’absence de MFA pourra être relevée lors d’un audit, d’un contrôle ou d’une analyse d’incident.

 

Que risque-t-on en cas d’absence de MFA ?

En cas de non conformité, certains logiciels métiers peuvent ne plus permettre l’accès à leurs plateforme créant une interruption du travail. De plus, sans double authentification, un simple mot de passe compromis peut donner accès à l’ensemble des données internes, entraînant interruption d’activité, violation de données ou usurpation d’identité. L’organisation s’expose également à un manquement au RGPD et à des sanctions possibles de la CNIL.

Avec la bonne solution et un accompagnement clair, le déploiement est rapide et ne perturbe pas le travail des équipes.

 


En résumé : 

La double authentification 2026 impose aux organisations un renforcement majeur de leurs accès aux données. Cette exigence issue de la recommandation CNIL de 2024 devient un standard de sécurité incontournable pour répondre à l’article 32 du RGPD. Elle oblige les responsables de traitement à déployer deux facteurs d’authentification distincts et à revoir leurs politiques d’accès. La mise en place d’une solution MFA robuste réduit significativement les risques d’intrusion et améliore la protection des systèmes. Cet article vous aide à comprendre les obligations et à identifier les étapes prioritaires pour atteindre la conformité dans les délais.

 


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À propos de l’auteur

Florent TRAMU – Depuis plus de 5 ans, Florent accompagne les organisations dans la mise en conformité RGPD et le renforcement de leur cybersécurité. Spécialiste de la gestion des risques numériques, il conçoit et déploie des politiques de sécurité adaptées aux réalités des entreprises et à leurs enjeux métiers.