Foire aux questions RGPD, cybersécurité et conformité numérique
MDP Data Protection vous accompagne dans la conformité multi-règlementaire de votre structure avec sa FAQ !
À l’ère du numérique, la circulation massive des données a profondément transformé la manière dont les entreprises interagissent avec leurs clients et collaborateurs. Protéger les données personnelles n’est plus une option, mais une nécessité. TPE, ETI, collectivités et associations manipulent chaque jour des informations sensibles : noms, e-mails, photos, données de santé, etc.
Depuis 2018, le RGPD impose à toutes les structures, même les plus petites, avec des règles claires. Cependant, se conformer au RGPD ne signifie pas forcément se compliquer la vie. Au contraire, cela peut devenir un véritable levier de confiance et de valorisation.
De plus, dans un contexte où l’intelligence artificielle (IA), les cyberattaques et la multiplication des obligations réglementaires (RGPD, NIS2, IA Act) redéfinissent les responsabilités numériques, il devient essentiel pour chaque organisation de structurer sa gouvernance des données. Par conséquent, le respect de la vie privée ne se limite plus à une déclaration : il s’impose désormais comme un pilier stratégique, transversal, au croisement de la sécurité, de la conformité et de l’éthique numérique.
Chez MDP Data Protection, nous recevons régulièrement les mêmes questions : faut-il un DPO ? Peut-on conserver les fiches des bénévoles indéfiniment ? Le consentement est-il toujours obligatoire ? Par où commencer la mise en conformité de ma structure ? Pour vous aider à y voir clair, nous avons rassemblé les réponses aux questions RGPD, Cyber et IA Act les plus fréquentes sous forme d’une FAQ claire et concrète.
Notre objectif : à travers notre Foire aux questions RGPD, vous guider dans la mise en conformité de votre structure en simplifiant la conformité, sans jargon ni complexité. Cette foire aux questions RGPD est conçue pour vous aider à adopter les bons réflexes, sécuriser vos traitements de données et anticiper les contrôles.
Pour comprendre les obligations et bonnes pratiques, continuez à lire notre Foire aux questions RGPD et cybersécurité.
Contexte : la protection des données à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle
Objectif et champ d’application du RGPD pour les entreprises
À l’heure où la collecte et l’exploitation des données personnelles s’accélèrent, le RGPD constitue un cadre juridique commun au sein de l’Union européenne. Il encadre le traitement des données personnelles dès qu’une organisation, publique ou privée, collecte, stocke ou utilise des informations identifiables sur une personne.
Ce règlement s’applique à toutes les structures, même situées hors de l’UE, dès lors qu’elles proposent des services à des résidents européens ou surveillent leur comportement en ligne. Par conséquent, sa portée est large et concerne aussi bien les TPE que les grandes entreprises internationales.
Quel est l’objectif principal du RGPD ?
L’objectif du RGPD est double : d’une part, garantir les droits et libertés fondamentaux des personnes ; d’autre part, permettre aux entreprises de traiter les données de façon sécurisée et responsable. De plus, il s’articule avec d’autres textes récents comme le règlement NIS2 (sécurité des systèmes d’information) et le futur IA Act, qui renforcent les exigences en matière de cybersécurité et de gouvernance algorithmique.
Pourquoi le RGPD est un enjeu stratégique pour les organisations
L’entrée en vigueur du RGPD a transformé la gestion des données dans les entreprises. Il ne s’agit plus simplement de collecter, mais aussi de justifier chaque usage, sécuriser les systèmes et documenter les pratiques. Ainsi, les organisations doivent démontrer leur conformité en continu.
En outre, le RGPD dépasse le cadre légal : il devient un facteur de différenciation concurrentielle et un marqueur de responsabilité numérique. À l’heure de l’automatisation, des algorithmes et des menaces cyber, protéger les données n’est plus une option. Il s’agit désormais d’une exigence stratégique, éthique et opérationnelle.
Comprendre le RGPD : définitions, portée et traitements de données
Visualisez les droits clés du RGPD en un coup d’œil !
Définition du RGPD et contexte de sa mise en place
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est un texte fondateur adopté par l’Union européenne en 2016, et applicable depuis le 25 mai 2018. Il succède à la directive de 1995 et vise à renforcer la protection des données personnelles dans un monde de plus en plus numérisé. Le RGPD encadre la collecte, le traitement, la conservation et la sécurisation des données, en imposant des règles strictes et communes à l’ensemble des États membres. Son adoption répond à l’évolution rapide des technologies et aux exigences accrues des citoyens en matière de vie privée.
Qu’est-ce qu’un traitement de données personnelles ?
Un traitement de données personnelles correspond à toute opération, automatisée ou non, réalisée sur des informations concernant une personne physique identifiée ou identifiable. Cela inclut notamment : la collecte, l’enregistrement, la consultation, la modification, la conservation, la transmission ou encore la suppression de données.
De plus, sont concernées toutes les données permettant d’identifier directement ou indirectement une personne : nom, adresse, e-mail, téléphone, numéro fiscal, adresse IP, données de localisation, etc. Les organisations doivent s’assurer de la finalité, de la légitimité et de la sécurité de chaque traitement mis en œuvre.
Qui est concerné par le RGPD dans l’écosystème professionnel ?
Le RGPD s’applique à toute structure, publique ou privée, dès lors qu’elle traite des données personnelles dans le cadre de son activité. Cela inclut les entreprises commerciales, les associations, les collectivités, les établissements de santé, les sous-traitants et partenaires. Même une entreprise B2B est tenue de respecter le RGPD si elle collecte des données liées à ses employés, clients ou fournisseurs.
Aucune organisation n’est dispensée de l’obligation de conformité, quelle que soit sa taille ou son secteur. Comprendre le périmètre du RGPD est la première étape d’une démarche de conformité robuste et durable.
Les enjeux du RGPD pour les entreprises : protection, gouvernance et réputation
Respect des droits des personnes concernées
Le RGPD place la protection des droits et libertés fondamentaux au centre de sa logique. Il garantit à chaque individu un contrôle effectif sur ses données personnelles : droit d’accès, de rectification, d’opposition, d’effacement et de portabilité. Pour les entreprises, cela implique de déployer des processus traçables, automatisés et sécurisés pour répondre aux demandes dans les délais imposés.
Dans un environnement numérique interconnecté, où les données sont souvent traitées par des systèmes intelligents ou hébergées dans le cloud, ces droits doivent s’appliquer de manière technologiquement robuste. En outre, le respect du RGPD participe ainsi à la construction d’une relation de confiance numérique durable, notamment en cas de contentieux, de faille de sécurité ou de contrôle par la CNIL.
Responsabilisation et gouvernance face aux risques cyber et IA
Le RGPD impose une responsabilisation croissante des organisations. Chaque structure doit documenter, justifier et sécuriser l’ensemble de ses traitements de données. Cela suppose la désignation d’un DPO lorsque nécessaire, la mise en place de politiques internes solides, la formation des équipes et la réalisation d’audits réguliers.
Aussi, cette gouvernance interne s’inscrit aujourd’hui dans une perspective élargie, intégrant les exigences de NIS2 en matière de cybersécurité, et anticipant les obligations du futur IA Act sur les systèmes algorithmiques. Le RGPD devient ainsi une brique essentielle d’une stratégie de conformité numérique globale.
Réputation, conformité et avantage concurrentiel
Une entreprise conforme au RGPD envoie un message clair à ses clients, collaborateurs et partenaires : elle place la sécurité, l’éthique et la transparence au cœur de sa stratégie. À l’inverse, une violation de données ou une mauvaise gouvernance peut entraîner des pertes économiques, une atteinte à la réputation, voire des sanctions lourdes.
Ainsi, un marché de plus en plus sensible aux enjeux de cybersécurité et d’intelligence artificielle responsable, la conformité RGPD devient un facteur de différenciation, de résilience et d’accès à certains marchés. Elle renforce la posture d’entreprise responsable face aux défis numériques.
👉 Le RGPD engage ainsi les entreprises dans une démarche vertueuse, combinant protection des données, gouvernance proactive et confiance numérique auprès de toutes leurs parties prenantes.
Typologie des sanctions administratives, financières et réputationnelles
Sanctions prévues en cas de non-conformité au RGPD
Le non-respect du RGPD expose les entreprises à des sanctions administratives et financières importantes. Les autorités de contrôle, comme la CNIL en France, peuvent infliger des amendes allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial, le montant le plus élevé étant retenu. Ainsi, es sanctions dépendent de plusieurs facteurs : gravité de la violation, nature des données concernées, délai de notification, et capacité de l’entreprise à démontrer sa bonne foi ou ses efforts de limitation des risques.
Outre les sanctions financières, la CNIL peut prononcer des injonctions de mise en conformité, des limitations de traitement ou des interdictions temporaires de collecte et d’usage des données. Ces mesures peuvent gravement impacter l’activité d’une organisation.
Retours d’expérience : consentement, sécurité, violation de données
Depuis 2018, plusieurs entreprises ont été sanctionnées pour des manquements majeurs, notamment en matière de consentement non valide, de manque de transparence ou de défaut de sécurité informatique. Par exemple, certaines structures ont été condamnées pour avoir envoyé des courriels non sollicités, ou pour n’avoir mis en place aucune mesure de sécurité (comme le chiffrement ou la gestion des accès) après une violation de données.
Ces cas concrets rappellent l’obligation d’adopter une politique de sécurité robuste intégrant les exigences du RGPD, mais aussi celles du règlement NIS2, qui impose des standards élevés en matière de prévention des incidents cyber. La sensibilisation du personnel, la documentation des incidents, et la réactivité en cas de fuite de données sont désormais des piliers de la conformité numérique.
Risques globaux : juridiques, financiers, réputationnels
Les sanctions RGPD ne se limitent pas aux amendes. Une entreprise défaillante peut également faire l’objet d’actions collectives ou d’actions en justice individuelles intentées par des personnes concernées. Elle peut être contrainte à verser des indemnisations en cas de préjudice lié à une mauvaise gestion des données personnelles.
Le risque réputationnel est tout aussi critique : une perte de données sensibles peut entraîner la défiance des clients, partenaires et investisseurs, voire un retrait de marché. La valorisation même de l’entreprise peut en être affectée. Dans un contexte où les attentes en matière d’éthique numérique et de cybersécurité ne cessent de croître, anticiper les risques RGPD est devenu un impératif stratégique.
👉 Le non-respect du RGPD a des conséquences multiples et durables. Adopter une démarche proactive de conformité permet non seulement d’éviter des sanctions, mais aussi de renforcer la résilience juridique, opérationnelle et technologique de votre organisation.
Comment se conformer au RGPD, au NIS2 et à l’IA Act en pratique ?
MDP Data Protection vous guide de façon simple et pratique dans votre conformité !
1. Cartographier et documenter les traitements de données
La première étape vers la conformité consiste à recenser l’ensemble des traitements de données réalisés au sein de l’organisation. Cette cartographie permet d’identifier les flux d’informations, les finalités poursuivies, les outils utilisés, les acteurs internes et externes impliqués, ainsi que les risques associés à chaque traitement. Chaque traitement doit être documenté dans un registre, conforme à l’article 30 du RGPD, régulièrement mis à jour, et accessible en cas de contrôle. Cette exigence est également une base pour répondre aux obligations de NIS2 (traçabilité des systèmes critiques) et de l’IA Act (identification des systèmes à risque).
2. Appliquer les principes clés : consentement, transparence, sécurité
Le RGPD impose plusieurs principes fondamentaux : obtenir un consentement explicite lorsqu’il est requis, informer les personnes concernées de façon claire et transparente, et garantir une sécurité proportionnée au niveau de sensibilité des données traitées.
En pratique, cela signifie : sécuriser les données (chiffrement, gestion des accès, pseudonymisation), former les équipes, rédiger une politique de confidentialité accessible, et assurer la conformité des outils numériques, y compris en cas d’usage d’algorithmes ou d’intelligence artificielle.
Le Règlement NIS2 renforce par ailleurs l’obligation de mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles robustes pour protéger les systèmes d’information critiques.
3. Désigner un DPO et structurer la gouvernance
La nomination d’un DPO (Délégué à la Protection des Données) est obligatoire dans certaines situations : traitement à grande échelle, données sensibles, ou structure publique. Ce référent indépendant joue un rôle clé dans la mise en œuvre du RGPD : conseil juridique, supervision de la conformité, animation des formations, veille réglementaire et relation avec la CNIL.
Le DPO devient également un point de contact privilégié dans une démarche intégrée de conformité : il contribue à la mise en œuvre des politiques de cybersécurité (NIS2) et d’éthique algorithmique (IA Act) dans une logique de gouvernance unifiée.
👉 C’est une démarche transverse, à la fois juridique, technique et stratégique, qui doit impliquer l’ensemble des parties prenantes de l’organisation.
Ce positionnement transversal est important pour MDP Data Protection, il est d’autant plus efficace lorsqu’il s’appuie sur des outils adaptés et un accompagnement métier concret, comme en témoigne le retour d’expérience de notre client du secteur intérim :
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❓Foire aux questions RGPD, cybersécurité et conformité numérique
1. Données concernées et champ d’application
Le RGPD s’applique à toute information identifiant, directement ou indirectement, une personne physique : nom, prénom, courriel, numéro de téléphone, adresse IP ou postale, données de géolocalisation, identifiant client, historique d’achat, etc. Sont également visées les données dites « sensibles » (santé, origine ethnique, opinions politiques) qui bénéficient d’une protection renforcée.
Oui. Le règlement s’applique à toute organisation — y compris les sociétés exclusivement B2B — dès lors qu’elle recueille ou traite des données personnelles relatives à ses salariés, clients, prospects ou fournisseurs établis dans l’Union européenne.
Oui, le RGPD a un effet extraterritorial : une entité située hors UE doit s’y conformer si elle propose des biens ou services à des résidents européens, ou si elle suit leur comportement en ligne (profilage, cookies, suivi publicitaire).
Oui, à condition de mettre en place des garanties appropriées : clauses contractuelles types, règles d’entreprise contraignantes ou transfert vers un pays bénéficiant d’une décision d’adéquation de la Commission européenne.
Dès lors qu’un système d’intelligence artificielle traite ou génère des informations permettant d’identifier une personne, ces données sont considérées comme personnelles et relèvent du RGPD.
2. Démarches de conformité RGPD
Afin de débuter sa conformité RGPD, il convient de :
– dresser une cartographie des traitements de données,
– identifier la base légale de chacun,
– désigner un DPO lorsque requis,
– rédiger une politique de confidentialité claire,
– sensibiliser le personnel,
– et mettre en place des mesures de sécurité adaptées.
Non. Le PIA est obligatoire lorsqu’un traitement présente un « risque élevé » pour les droits et libertés des personnes : données sensibles, surveillance systématique, profilage à grande échelle, croisement massif de fichiers, etc.
Non, la désignation d’un Délégué à la Protection des Données est obligatoire pour les autorités publiques et pour les organismes dont les activités de base impliquent un suivi régulier et systématique à grande échelle ou le traitement de données sensibles. Le DPO reste cependant recommandé pour piloter durablement sa conformité.
Vous devez disposer : d’un registre à jour, de politiques internes, de preuves d’information et de consentement, d’un plan de conservation, de mesures de sécurité et de traçabilité des actions.
NIS 2 vise la sécurité des réseaux et systèmes d’information ; il impose des obligations techniques et de gouvernance supplémentaires aux secteurs critiques (santé, énergie, IT, collectivités) et renforce les sanctions en cas de manquement.
Oui, pour toutes les communications électroniques, cookies, traceurs et marketing direct. L’ePrivacy Act viendra compléter le RGPD avec des règles spécifiques sur la confidentialité des communications.
3. Droits des personnes concernées
L’information est obligatoire pour tout traitement ; elle décrit la finalité, la base légale, les droits et la durée de conservation.
Le consentement est requis uniquement lorsque aucun autre fondement juridique (obligation légale, contrat, intérêt légitime) ne s’applique et doit être libre, spécifique, éclairé et révocable.
Vérifiez l’identité du demandeur, extrayez les données le concernant, expliquez leur usage, joignez une copie gratuite sous un format lisible et documentez l’ensemble du processus afin de prouver votre diligence.
Non ; d’autres bases légales existent (contrat, obligation légale, intérêt légitime, mission d’intérêt public, sauvegarde des intérêts vitaux). Le consentement devient nécessaire lorsqu’aucune de ces bases ne s’applique.
Droit d’accès, rectification, effacement, limitation, opposition, portabilité, et droit de ne pas faire l’objet d’une décision entièrement automatisée produisant des effets juridiques.
Oui, notamment pour les traitements automatisés, la personne peut demander une intervention humaine, contester la décision et obtenir une explication sur la logique utilisée.
Le responsable de traitement dispose d’un (1) mois pour répondre à la demande. Ce délai peut être prolongé de deux (2) mois supplémentaires pour les demandes complexes ou multiples, à condition d’informer la personne dans le premier mois.
4. Sécurité, violations et sanctions
Une violation de données est toute compromission de la confidentialité, de l’intégrité ou de la disponibilité de données personnelles : perte, destruction accidentelle, accès non autorisé, altération ou divulgation.
Évaluer la gravité, documenter les faits, notifier la CNIL dans les 72 heures si un risque élevé existe, informer les personnes concernées si nécessaire et consigner les mesures correctives prises.
Jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial, le montant le plus élevé étant retenu. Des injonctions, restrictions ou suspensions de traitement peuvent s’ajouter.
Chiffrement, authentification forte, gestion fine des droits d’accès, sauvegardes redondantes, mises à jour régulières, journalisation et audits de sécurité, formation continue du personnel.
Registre des traitements, politiques internes, preuves d’information/consentement, contrats de sous-traitance, audits de conformité, documentation de sécurité.
Les tests d’intrusion réguliers sont fortement recommandés pour vérifier l’efficacité des contrôles techniques. Ils permettent d’identifier et corriger les vulnérabilités avant qu’elles ne soient exploitées.
5. Conservation et documentation
La durée de conservation dépend de la finalité : durée du contrat, obligation légale ou intérêt légitime.
Exemples :
– Newsletter : 2 ans après le dernier contact
– Fiches bénévoles : 5 ans après le départ
– Comptabilité : 10 ans (obligation légale)
Ces durées doivent être formalisées dans une politique de conservation interne, claire et accessible.
Classer les données par type et finalité, indiquer pour chaque catégorie une durée de conservation conforme aux obligations légales ou aux bonnes pratiques. Précisez aussi les règles d’archivage ou de suppression.
À l’issue de la durée, les données doivent être soit supprimées de manière sécurisée, soit archivées de façon irréversible (hashage, anonymisation) si une obligation légale impose leur conservation.
6. Erreurs à éviter et bonnes pratiques
– Ne pas informer les personnes concernées
– Collecter des données sans finalité définie
– Oublier de documenter les traitements
– Recueillir un consentement non conforme ou inexistant
– Ne pas mettre en place de mesures de sécurité ni de sensibilisation.
Mettre à jour le registre des traitements, désigner un DPO ou référent, appliquer le principe de minimisation, sécuriser les systèmes, sensibiliser le personnel et auditer régulièrement les sous-traitants.
Programmer des audits internes réguliers, actualiser le registre, suivre les évolutions réglementaires (RGPD, NIS2, IA Act…), assurer une formation annuelle, et impliquer toutes les parties prenantes de l’organisation.
La notion de Privacy by design consiste à intégrer la protection des données dès la conception d’un produit ou service : minimisation des données collectées, paramétrage par défaut, chiffrage intégré et documentation des choix techniques.
La protection des données comme levier d’innovation et d’avantage concurrentiel
Le RGPD, frein ou moteur pour l’innovation ?
Si le RGPD est parfois perçu comme une contrainte, il peut également devenir un véritable moteur d’innovation. En structurant les processus de collecte et d’utilisation des données, il incite les entreprises à repenser leurs pratiques et à développer des services plus respectueux des droits des personnes. Cette approche favorise l’adoption de solutions sécurisées, l’enrichissement de l’expérience client et l’émergence de nouveaux modèles d’affaires basés sur la confiance et la transparence.
À l’ère de l’intelligence artificielle, le RGPD agit comme un cadre éthique incontournable. Il pousse les entreprises à concevoir des systèmes algorithmiques explicables et à intégrer la gouvernance des données dans le cycle de vie des projets numériques. Cela rejoint les exigences croissantes des textes comme le règlement IA Act ou la directive NIS2, qui imposent une sécurisation accrue et une gestion responsable des risques numériques.
Avantages compétitifs liés à la conformité RGPD
Être conforme au RGPD, c’est aussi se doter d’un avantage compétitif sur le marché. Les entreprises qui affichent une politique de protection rigoureuse rassurent leurs clients, limitent les risques de violation et anticipent les évolutions réglementaires. La conformité RGPD peut ainsi devenir un argument de vente, un critère de sélection pour les meilleurs fournisseurs, ou encore un levier de différenciation face à la concurrence. De plus, elle facilite l’accès à certains marchés internationaux où la protection des données est une exigence croissante.
C’est également un signal fort adressé à l’écosystème numérique : l’entreprise démontre sa capacité à innover de manière responsable, à gérer les risques liés à la donnée et à aligner ses pratiques avec les standards européens en matière de cybersécurité et de gouvernance.
Communication, marketing et différenciation grâce à la conformité
La conformité RGPD offre de réelles opportunités pour valoriser la marque et renforcer les actions marketing. En communiquant de manière transparente sur la gestion des données, l’entreprise peut instaurer un climat de confiance et fidéliser sa clientèle. La mention explicite du respect du RGPD dans les campagnes et supports commerciaux devient un atout de différenciation, tout en limitant les risques liés à l’envoi de courriels ou à l’utilisation de données géospatiales et de localisation.
Dans le contexte numérique actuel, où la confiance est un facteur clé de conversion, les entreprises peuvent utiliser leur conformité RGPD comme un levier marketing puissant – en particulier dans les secteurs sensibles (santé, éducation, finance, collectivités) ou à forte composante technologique (IA, cloud, big data).
Le RGPD n’est pas qu’une contrainte : il peut transformer l’entreprise en acteur innovant, responsable et compétitif, au bénéfice de tous.
Foire aux questions RGPD : Tableau comparatif : étapes clés de la conformité RGPD
Étape | Objectif | Bonnes pratiques |
---|---|---|
Cartographie des traitements | Identifier les flux de données | Recenser les sources, les finalités, les acteurs impliqués, y compris les outils numériques (IA, cloud…) |
Analyse des risques | Évaluer l’impact sur les personnes | Réaliser une analyse d’impact (PIA) pour les traitements sensibles, y compris en cas d’automatisation ou d’intelligence artificielle |
Documentation et politiques | Formaliser la conformité | Rédiger le registre, les politiques de confidentialité et de sécurité en tenant compte des exigences NIS2 |
Formation des équipes | Sensibiliser au RGPD | Organiser des sessions régulières, intégrer des modules cybersécurité et IA pour les métiers concernés |
Contrôles et audits | Vérifier la conformité continue | Effectuer des audits annuels, tester les procédures de sécurité, corriger les écarts identifiés |
Ce tableau synthétise les étapes essentielles pour engager une démarche de conformité RGPD solide, cyber-résiliente et adaptée aux enjeux technologiques actuels.
La démarche RGPD, un atout durable pour l’entreprise
Adopter une démarche RGPD, c’est investir dans la protection des données de vos clients, usagers et collaborateurs. C’est aussi renforcer la confiance, limiter les risques d’amendes, d’atteinte à la réputation, et anticiper les exigences croissantes liées à la cybersécurité et à l’usage des intelligences artificielles.
En structurant vos traitements, en sécurisant vos systèmes d’information et en documentant vos pratiques, vous transformez une contrainte réglementaire en levier stratégique de différenciation, d’innovation responsable et de performance durable.
- Renforcez la confiance de vos clients, partenaires et équipes internes.
- Prévenez les risques financiers, juridiques, numériques et réputationnels.
- Valorisez votre conformité RGPD comme un avantage compétitif sur le marché.
- Faites de la protection des données un pilier de votre stratégie d’innovation et de votre conformité numérique globale.
Pour aller plus loin
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- CNIL – Nouvelle édition : Guide 2024 de la sécurité des données personnelles
- MDP Le Mag –Notre site d’actualités RGPD, IA et Cyber par secteur
Solutions MDP Data Protection
- LIVRE BLANC :Notre guide pratique sur la conformité au RGPD.
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À propos de l’auteur
Christophe SAINT-PIERRE — Fort de plus de 20 ans d’expérience, Christophe accompagne les organisations dans leur mise en conformité réglementaire (RGPD, NIS 2, AI Act) en combinant expertise juridique, vision stratégique et approche opérationnelle. Au sein de MDP Data Protection, il pilote une démarche axée sur l’excellence, l’innovation et la valorisation réglementaire. Son objectif : transformer les contraintes légales en opportunités business pour ses clients.
Dernière mise à jour : Septembre